Nous voici enfin arrivé au
Cambodge… à pied !! et oui c’est terminé la moto, la faute à qui ?
Récit de notre tentative de passage de frontière cambodgienne à moto.
Après avoir séjourné quelques
jours sur les 4000 iles du sud laotien, nous nous sommes dirigés ensuite fièrement
avec notre belle moto chinoise en direction du Cambodge !! Sur la route,
nous nous arrêtons aux chutes d’eau les plus grosses d’Asie de sud-est… impressionnant !!

Première impression en arrivant à
la frontière Laos-Cambodge, c’est vraiment très rustique pour le seul passage
de frontière entre ces deux pays. Quelques cabanes en bois en guise de guichet
et des barrières à lever à la main. Après quelques mois en Asie, on n’est pas
trop surpris.
Pour sortir du Laos, pas de problème
ormis qu’un douanier a encore essayer de nous racketter quelques dollars pour le
soi-disant tampon de sorti… on nous la fait plu à nous, nous ne payons pas. Nous
récupérons nos passeports tamponnés puis remontons sur notre moto direction le
poste frontière cambodgien.
En arrivant près de la barrière, on nous fait de
grand signe pour nous dire de nous arrêter… ca sent pas bon !!
On discute
avec quelques policiers, ils nous disent que l’on ne peut « peut être »pas
passer la frontière avec la moto. On demande pourquoi, plusieurs raisons sont avancées
mais jamais clairement : c’est parce que l’on n’a pas de plaque, que la
moto a été acheté au Laos, que la marque est chinoise ou alors qu’il faut un
chauffeur cambodgien.
Après plusieurs échanges, ils nous envoi au service des « customs »,
c’est eux apparemment qui décide des entrées de marchandises. On y va… il n’y a
personne. Il est midi c’est l’heure du repas. Nous revenons au poste
frontière puis discutons avec les policiers, on commence à nous proposer des
solutions comme 200$ cash pour la moto, un échange standard avec un scooter
immatriculé au Cambodge. Bref, ils pensent que nous devons passer à tout
prix aujourd’hui et essaye de nous arnaquer. On ne cède pas.
Nous retournons au « customs »
quelques dizaine de minute plus tard. En arrivant, quelqu’un nous pointe
du doigt une personne entrain de faire la sieste sur un lit de camp, on se dit
qu’il y a une erreur. Et bien non !! Il nous faut réveiller monsieur « custom »
et là c’est le drame. A peine il a entre-ouvert les yeux qu’il était prêt a les
refermer. Il n’a rien voulu savoir au sujet de la moto et nous a clairement dit
que l’on ne passerait pas (i don’t understand your story, go back to Lao)… il
se rendort devant nous… quel accueil.
Bref, on se dit qu’il ne pourra
vraiment rien pour nous. Nous retournons au poste frontière en espérant pouvoir
trouver un arrangement (pourquoi pas financier). Après de nombreux échanges,
toujours rien. Un cambodgien nous propose de passer la moto pour nous que nous récupérerons
le lendemain à la prochaine ville… trop risqué !! Après deux heures d’agonie,
nous décidons de laisser tomber et de revenir au Laos. La moto ne passera pas
la frontière, tans pis.
De retour à Paksé, nous avons mis
en vente notre moto.
Après quelques jours, un voyageur que nous avions rencontré
aux 4000 iles nous rejoint. Il voyage en scooter qui a mal vieilli, la
fraicheur de notre moto presque neuve lui donne envie. Après quelques marchandages,
nous lui céderons notre belle chinoise pour un demi-millier de dollars. Bonne
route à tous les deux.
Moto vendu = jambes retrouvés
Nous partons donc le lendemain,
en bus, pour Kratie au Cambodge. En chemin nous faisons un coucou aux
policiers du poste frontière bien surpris que l’on ait vendu notre moto aussi
vite et à ce prix.
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