Pékin express

Avant de démarrer notre aventure à bord du transsibérien nous passons quelques jours à Pékin afin de visiter la ville et bien sûr la muraille de Chine.

Quelle joie de retrouver  des températures supportables. Nous avons passé nos derniers mois au Laos et Cambodge sous une chaleur insupportable. Nous nous baladons donc avec plaisir à travers  les rues de Pékin sans une goutte de sueur ! Nous visitons la place rouge, les alentours de la cité interdite et mangeons dans les nombreux petits restaurants chinois.
Nous retrouvons aussi un ami allemand rencontré en Australie l’année dernière avec qui nous passerons le reste de notre voyage jusqu’à notre retour en Europe.

Le dernier jour nous visitons la fameuse muraille de Chine. On a beau l’avoir vu en photos, cette muraille est magnifique et impressionnante.
On passera 5h à monter des marches, les cuisses tremblent mais les vues en valent la peine. On finira même par voir une partie non rénové où les arbres poussent sur le mur.

Le temps passe, il est temps de prendre le transsibérien. Pour minimiser les frais nous souhaitons prendre un train jusque la frontière puis un autre train pour rejoindre Ulaan Batur en Mongolie. Pas facile de trouver son train en Chine quand personne ne parle anglais mais on finira par comprendre qu’il n’y a plus de place. Pas le choix, nous prenons le bus couchette jusque la frontière. Nous avons les place du fond il faut bien s’accrocher si on ne veut pas tomber du lit, dur de dormir.

Nous arrivons le lendemain matin à la frontière. Les autorités refusent que l’on traverse la frontière à pied il faut monter à bord d’une jeep…toute une aventure. Nous trouvons une jeep déjà remplis de marchandise mais ce n’est pas une blague il va falloir monter à 4 dedans avec les bagages et une cinquième personne nous rejoindra plus tard. Quand il n’y a plus de place, il y en a encore ! A chaque poste il faut sortir avec les bagages, les scanner, attendre le chauffeur de l’autre côté puis se faufiler parmi les nombreuses voitures et camions afin d’atteindre un autre poste.

Par chance nous avons rencontré une locale qui habite à la frontière mongole. Elle nous accompagne à la gare et nous arrange des tickets de train pour le soir même, départ pour Ulaan batur à 21h. En attendant le train, elle nous invite dans sa famille pour manger.
Nous goutons à la bonne viande de Mongolie, apprenons à faire des dumplings (viandes avec de la pâte) et jouons aux cartes avec les enfants.  En bon français nous leurs offrons l’apéro le soir. Une journée pleine de souvenir et un bel avant gout de la sympathie des mongols.